Nos spécialités médicales

Le blessé médullaire (1500 patients par an en France)

Une blessure médullaire est une « coupure » de communication entre le cerveau et le corps qui crée une paralysie. L’étendue de la paralysie dépend de la localisation de la blessure de la moelle épinière dans la colonne vertébrale et de sa gravité.

Une lésion basse entraîne une paraplégie, c’est-à-dire la paralysie des membres inférieurs. Une lésion haute, au niveau des vertèbres cervicales par exemple, entraîne une tétraplégie, soit la paralysie des quatre membres.

Les causes : traumatiques (accident sur la voie publique, accident de trajet, accidents domestiques (chutes) et non traumatiques (en très grande majorité chez des personnes âgées).

Les conséquences fonctionnelles :
• La paralysie
• L’atteinte de la vessie, de l’intestin et des fonctions sexuelles
• Le risque cutané majeur

Une prise en charge en MPR :
• Précoce
• Apprentissage du nouveau fonctionnement physique sur tous les plans
• Le défi de la réadaptation
• Le suivi au long cours (plus de 50 000 personnes en France)

Le traumatisé crânien (crânio-cérébral) (150 000 patients par an en France)

Un traumatisme crânio-cérébral survient lorsque le tissu cérébral est détruit ou ne fonctionne plus de façon adéquate, suite à un choc entre le cerveau et la boîte crânienne. Il peut également être causé par une fracture ouverte, un objet pénétrant ou par un mécanisme d’accélération ou de décélération rapide.
Les accidents de la route sont responsables de plus de 70 % des cas de traumatisme crânio-cérébral. Ils peuvent aussi être occasionnés par les chutes à domicile, les accidents sportifs, les traumatismes par armes à feu et la violence domestique.

Quels sont les symptômes :
• La perte de connaissance initiale/le coma
• Les atteintes motrices
• Les atteintes cognitives (mémoire, raisonnement, attention, désinhibition…)
• Les atteintes comportementales

Une prise en charge en MPR :
• Une évaluation
• Un accompagnement précoce et prolongé
• Le défi de la réinsertion professionnelle
• L’attention particulière aux traumatisés crâniens « légers », un handicap invisible très prévalent

Le patient victime d’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) (150 000 patients par an en France)

Première cause de handicap physique acquis de l’adulte et la deuxième cause de démence :

AVC ischémique, en rapport avec une ischémie artérielle (80 % des cas), c’est l’obstruction d’une artère (souvent athéromateuse) par un thrombus qui entraîne une réduction soit prolongée de l’apport sanguin, entraînant un infarctus cérébral avec des séquelles cliniques, soit transitoire (AIT), ne laissant pas de séquelles cliniques (régression des symptômes en moins de 24 heures, mais haut risque de constituer un AVC dans les jours suivants) soit définitif

AVC hémorragique (20 % des cas) rupture d’un vaisseau au niveau cérébral entrainant un hématome intracérébral. Un tableau clinique moteur et cognitif

Une prise en charge médicale et réadaptative :
– Les enjeux initiaux/les explorations
– Une rééducation précoce et prolongée
– Un suivi au long cours

Le patient souffrant d’une Sclérose en plaques (SEP) (100 000 personnes, 3 000 nouveaux cas par an)

Maladie du jeune adulte, à prépondérance féminine (3/4 de femmes)
Première cause de handicap sévère non traumatique du jeune adulte.
Maladie auto-immune du système nerveux central (le cerveau et la moelle épinière). Le système immunitaire, habituellement impliqué dans la lutte contre les virus et les bactéries, s’emballe et attaque la myéline, gaine protectrice des fibres nerveuses qui joue un rôle important dans la propagation l’influx nerveux du cerveau aux différentes parties du corps.

Les signes observés au début de la maladie varient selon l’emplacement des lésions dans le cerveau ou dans la moelle épinière : troubles moteurs, fourmillements, troubles de l’équilibre, troubles visuels ou urinaires… Ils sont souvent transitoires.

Dans 85 % des cas, la sclérose en plaques débute par une forme à poussées. L’évolution et l’expression de la maladie sont extrêmement imprévisibles. Établir un diagnostic clinique et d’imagerie.

Enjeux de santé publique
Des progrès thérapeutiques
Un accompagnement clinique, social et contextuel des patients dans leur vie quotidienne

Une prise en charge MPR au long cours.

L’adulte lombalgique

Première cause d’incapacité avant 45 ans.

Définition, une insuffisance discale (discopathie dégénérative)Clinique: raideur et douleur

Une prise en charge MPR :
• Dynamique  • Psychologique
• Physique       • Professionnelle

 

L’enfant souffrant d’une paralysie cérébrale (1 naissance sur 570 soit environ 1 500 nouveau-nés par an (plus d’une trentaine dans notre aire géographique)

Première cause de handicap moteur de l’enfance, la paralysie cérébrale reste peu connue des professionnels et du grand public. La paralysie cérébrale désigne un ensemble de troubles affectant les mouvements et la posture responsables de limitations d’activité. C’est un handicap permanent depuis la naissance qui ne s’aggrave généralement pas avec le temps. Il est dû à des dommages sur le cerveau en développement du bébé, soit pendant la grossesse soit autour de la naissance. Souffrance anoxique avant, pendant ou après la naissance. Plus de la moitié des enfants avec paralysie cérébrale sont nés à terme.

Mais c’est dans la population des enfants prématurés voire très grands prématurés, que le risque de lésions cérébrales est le plus important. Environ un prématuré sur deux né avant 6 mois de grossesse souffre d’une déficience motrice, cognitive ou sensorielle.

Des formes cliniques variées :
• Diplégie
• Tétraplégie
• Polyhandicap : une atteinte motrice +/- cognitive, +/-sensorielle

La prise en charge :
• Précoce et prolongée pendant toute la croissance
• L’enjeu particulier de l’insertion scolaire et des apprentissages
• Pluridisciplinaire
• Le nouveau-né, l’adulte, et le vieillissement

L’adolescent présentant une scoliose (idiopathique) (4% des adolescents)

Trouble statique du rachis de l’adolescent : déviation de la colonne vertébrale dans les 3 plans de l’espace. Réaliser des examens cliniques

Prise en charge :
• Précoce et jusqu’à la puberté
• Ambulatoire le plus souvent (HTP)
• En HC pour les instaurations de corsets et le post chirurgie
• La MPR et le chirurgien

L’adolescent souffrant d’une obésité (Un enfant sur cinq est en surpoids en France)

Les causes de l’obésité sont complexes et multi-factorielles.

Dans 95 % des cas, l’obésité est dite commune, influencée par des facteurs héréditaires.
Un enjeu majeur du contexte scolaire, social, familial….

Une prise en charge pluridisciplinaire :
• l’éducation thérapeutique

L'amputé

La prise en charge en MPR consiste :

  • Dans le suivi de la cicatrisation des plaies,
  • Du traitement des douleurs du moignon d’amputation,
  • Et dans l’appareillage,
  • Avec une éducation thérapeutique pour les soins d’hygiène du moignon, le traitement des douleurs, le port de la prothèse, et le vécu de l’amputation.

L’appareillage est fonction de :

  • L’âge du patient,
  • Ses capacités physiques, fonctionnelles, et cognitives,
  • Sa profession,
  • Ses loisirs,
  • En France, il y a une confection de 12 000 et 15 000 prothèses par an.

Le suivi des patients est un accompagnement à vie :

  • Pour les adaptations et les changements de prothèses,
  • Pour l’aménagement du domicile, et des lieux de travail.